French translation of a poem by Ashraf Dissouki Ali

Question

 

By: Ashraf Dsouki Ali

traduit par Essia Sechiri


Faites-moi apprendre Ô mon Cheikh
De ce que Dieu vous a appris
Faites-moi comprendre
Comment la parole mourrait-elle!
Comment le " Ah! " quitte-t-il ma poitrine!
Faites-moi apprendre votre marche de vipère
Comment devrais-je faire
Pour avoir la tête haute et d'une éminente lumière
Comment pourrais-je tenir compagnie à Sayf Eddawla
Et comment me prend-il sur son trône comme un roi
Escorté par un bouffon
Il me prépare un siège bien reposant
Je jure Ô mon Cheïkh que jamais
Je n'aurais magnifié une personne autre que lui
Je vais me dépouiller de toute parole, je le duperai
Et je vais tisser du joyau du royaume une éminence poétique
Faites-moi apprendre
Comment acheter l'esclave
Comment mâcher le cure-dent d'un arbre noir
Comment, des débris des dépouilles, on peut créer des fruits et du nectar
Et comment égaler la marche du paon
Ou porter les chapeaux des francs
Enseignez-moi
Comment devenir une révolte des nègres
Une flûte et un palais
Une fleur d'un oranger
Une voix me demandant : Avais-je été El Mutanabbi. Mais apprends-moi!
Pourrais-je porter les haillons des proches de Dieu ..?
Mon cœur pourrait-il être habité par la lumière du soufisme
Aaaaaaaaah si je pouvais être soufi?
Et mon cœur murmurerait un chant de Bistami Al Halladj
Il implorerait tout en se servant d'un code
Il se nourrirait ainsi
Et il créerait de tous les solitaires des couples
Il dévoilerait ce qui s'est dissimulé
Et cacherait tout ce qui est divulgué
Et il éclairerait sans lampadaire
L'hymne
La tente est lumière et bouteille
Et le trône n'est que parole cristalline
La terre est prière tremblotante/ vacillante
Et le nom est épice divine
La passion était-elle indolence
Et la raison est-elle messagère
Faites-moi apprendre
Si je dois devenir un voleur ou bien des chaussures…?
Si je me sers pour mendier de ma blessure
Ou alors je dois embrasser un (scarabée)?
Est-ce que mon semblable se transforme en une feuille d'été
Dont les vents ne cessent de jouer…?
Ou une flûte où siffle la salive de la populace/ racaille
Si tu es sage… Ne me mens/ trompe pas
Car le mensonge est pandémie
Pouvons-nous nous révéler/ dévoiler/ dénuder…
Ô mon cheikh
Ô ma blessure!?

Notes:
1) Al Bistami: Un soufi et historien d'Antakya. Il a étudié au Caire et a vécu en Russie. Il fut éteint en 1454.

2) Al Halladj: Abou 'Abd